L'application des techniques de la culture des tissues, particulièrement dans le cadre de la préservation de
l'embryon, avait eu un impact majeur sur le maintien et le développement d'embryon hybrides dans beaucoup de
croisements. Les techniques de préservation embryonnaire sont orientées vers l'obtention de la survie plus
efficace d'embryons dans des situations où des embryons très immatures doivent être cultivés. Une technique de
culture in vitro pour la préservation embryonnaire a été développée pour F
1 hybrids of
Eragrostis tef
avecses
homologues sauvages afin de transgresser les caractéristiquesdésirablesaux espèces qui pourraient pallier aux
défauts résultant de l'amélioration conventionnelle. Huit hybrides F
1 issus du croisement de deux espèces
sauvages de
E. tef; nommément, les accessions
E. pilosa
30-5 et 37 80 82; et
E. curvula
avec 4 cultivars de
E. tef;
nommément Kaye Murri, DZ-Cr-387, DZ-Cr-37 et DZ-01-196. Apres six jours de croisement artificiel, les
fleurs étaientexcisées et cultivées dans les media de Murashige et Skoog (MS) avec un supplément de 6
concentrations différentes de 2,4-D. Parmi ces concentrations, 4.5 µM et 0.45 µM 2,4-D étaienttrouvées les
meilleures pour l'induction d'embryons somatiques de croisement de
E. pilosa (30-5)X'Kaye Murri' (46.7%) et
E. pilosa (30-5)X'DZ-Cr-37' (13.3%), respectivement. Vingt et un embryons somatiques étaient obtenus du
total de 635 cultures de fleurs des hybrids F
1. Les embryonssomatiques étaient régénérés en plantules dans lamoitié du medium MS sans régulateurs de la croissance de plants. Les plantules d'hybrides F
1 de
E. pilosa (30-
5) X'Kaye Murri' étaient transferees avec succès dans des pots.Un total de 442 plantules simples était régénéré
jusqu'à la maturité. Elles étaient uniformes, normales, fertileset n'avaient aucun défaut. Morphologiquement, les
plantules hybrides ont montré des caractéristiques héritées des deux parents. >