La végétation naturelle représente une source importante de gaz à effet de serre (GES) ; Par ailleurs, il existe
relativement peu d’informations disponibles sur les émissions dans les savanes sud africaines. Les effets du
déboisement de la savane pour la production agricole sur le flux du sol de N
2O, CO
2 et de CH
4 ont été étudiés sur
les sols argileux (luvisol chromique) et sablo limoneux (acrisol ferrique) au Zimbabwe. La plante test considérée
était maïs (
Zea mays
L.). Des échantillons de gaz étaient collectés des forêts non perturbées, défrichées et
cultivées en utilisant la méthode de la Chambre statique impliquant le gaz chromatographie pour l’analyse de l’air.
Le site et les variables climatiques étaient particulièrement des déterminants importants des émissions de gaz à
effets de serre. Sur une moyenne de 154 jours des émissions de O.8 – 2.5 kg N
2O-N ha
-1, 1146 – 2847 kg
CO
2 -C
ha
-1 et 7.4 – 38.5 kg CH
4-C ha
-1 étaient estimées au cours d’une saison qui a suivi celle relativement la plus sèche.
L’engrais N significativement augmenté les émissions de gaz à effets de serre sur les parcelles cultivées (sol
argileux). Le sol (sablo-limoneux) sous forêts non perturbées avec relativement une plus grande densité d’arbres
était une source importante de gaz à effets de serre. Les flux élevés de CH
4 en condition de végétation naturelle
fournit une base de validation des observations satellitaires du CH
4 en Afrique subsaharienne, et ont une des
implications sur la balance régionale des gaz à effets de serre.