La fréquence sans cesse croissante et la gravité des sécheresses et inondations, le changement dans l’apparition
des pluies, l’intensité croissante de la mi-saison humide et la sécheresse ainsi que les variations dans la cessation
des pluies au cours des 50 dernières années, ont été identifiées comme étant une conséquence majeur du changement
climatique dans le Panel intergouvernemental du troisième rapport d’évaluation (PICC-TAR) du changement
climatique. Cet article présente une étude conduite pour projeter les tendances climatiques au Zimbabwe à la fin
du 21
e siècle. Les données des trois dernières décennies (1971-2000) dans plusieurs stations climatologiques au
Nord-Est du Zimbabwe et les résultats de plusieurs modèles climatiques du Globe étaient utilisées. Les modèles
de simulation à échelle réduite ont avec consistance prédit un réchauffement d’entre 1 et 2 ºC au-dessus de la
période de référence (1971-2000) dans la plupart des stations pour la période 2046-2065. La plupart des modèles
ont prédit que pour la même période, les précipitations diminueront en moyenne de 10 mm pour chaque mois
d’octobre à Décembre, alors qu’il y aura une augmentation moyenne de 10 mm pour les mois de Janvier à Avril.
Les modèles de simulation AquaCrop pour la production agricole ont prédit que le changement climatique
entrainera le retard dans les dates de plantation au cours des années 2O46-2O65. Les résultats ont en plus montré
que par l’utilisation des pratiques traditionnelles statiques de plantation dans la période 2O46-2O65, la culture du
maïs (
Zea mays
L.) connaîtra une réduction du rendement alors que adoption des stratégies dynamiques de
plantation entrainera des rendements les plus élevés du maïs pour les cultivars de courtes saisons.