La rouille de la tige chez le blé (
Triticum aestivum
) est l’un des plus importants problèmes rencontres dans la production du blé en Afrique de l’Est. L’Ethiopie, le Kenya et l’Ouganda sont des pays à fort taux d’épidémie de rouille de la tige. Ceci à cause du taux élevé de d’agents pathogènes, ainsi que l’apparition de nouveaux pathogènes, dont le plus redoutable (
Puccinia graminis) race Ug99. L’objectif de cette étude était d’identifier des sources de résistance aux pathotypes majeurs de la rouille de tige qui sevit dans certains pays de l’Afrique de l’Est. Trois cent six lignées élites, sélectionnées au centre régionale d’excellence du blé (WRCoE) en Ethiopie, ont été plantées dans des zones a fort taux de prévalence de la rouille de tige en Ethiopie (Arsi-Robe) au Kenya (Njoro). Respectivement, 18, 25.8 et 56.2% des lignées a Arsi-Robe; et 35, 49 et 16.7% des lignées a Njoro se sont révélées résistantes ou modérément résistantes, intermédiaires, modérément susceptibles a susceptibles. En somme, le coefficient d’infection (ACI) à Arsi-Robe (24) était plus élevé qu’à Njoro (13), ceci indique que la pression de la rouille de tige est plus élevée en Ethiopie qu’au Kenya. Parmi les lignées évaluées, 67% à Njoro et 49% a Arsi Robe sont exhibe des bons niveaux de résistance, avec 20% de sévérité. Néanmoins, seul 32% des lignées ont exhibe une bonne résistance (<20% sévérité) dans les deux localités. Ces lignées porteraient surement des gènes de résistance multiple contre les différentes races de champignon présents dans les deux localités. Généralement, la plupart des lignées ayant exhibe une bonne résistance a Njoro étaient susceptible a Arsi-Robe.