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African Crop Science Journal
African Crop Science Society
ISSN: 1021-9730
EISSN: 1021-9730
Vol. 26, No. 2, 2018, pp. 245-258
Bioline Code: cs18017
Full paper language: English
Document type: Research Article
Document available free of charge

African Crop Science Journal, Vol. 26, No. 2, 2018, pp. 245-258

 en Heritability and number of genes controlling seed yield in bottle gourd
Amangoua, N.F.; Koffi, K.K.; Baudoin, J-P. & Zoro, B.I.A.

Abstract

Bottle gourd [ Lagenaria siceraria check for this species in other resources (Molina) Standley] is an important tropical specie characterised by a wide diversity and a low yield, mainly due to no selection for improved varieties. Selection for a particular trait depends on the relative importance of genetic and nongenetic factors influencing the expression of phenotypic differences among crop population. The objective of this study was to examine the genetics basis of seed yield and yield components, by crossing oleaginous type and calabash-type of bottle gourd [Lagenaria siceraria (Molina) Standley]. The parental lines (P1 and P2), with the respective hybrids F1 and F2 generations, were grown in two contrasted locations in terms of pedoclimatic conditions. Results showed no significant difference between the two locations for studies traits (P=0.06). For seed yield per plant, 100-seed weight per fruit, and number of seeds per fruit, a positive hypothetical heterosis was observed when calabash type was a maternal parent. Negative real heterosis was observed in all studied traits. For all traits, the genetic variance was higher than the environmental variance in the most of the crosses, implying greatest genes action in the expression of studies traits. Heritability was medium for fruit weight (mean, 42.12%) and seed number per fruit (mean, 47.36%). But for 100-seed weight (mean, 61.00%) and seed yield per plant (mean, 53.28%) high heritability were observed. The minimum number of genes that controlled the expression of 100-seed weight (0.58), seed yield per plant (1.58) and number of seeds per plant (0.98) was low (close to 1). These observations suggest that distinct genotypes for interest characters would be fixed by using a small number of selfing generations (F3 to F4) in West African bottle gourd.

Keywords
Heritability; heterosis; Lagenaria siceraria; number of genes; seed yield

 
 fr
Amangoua, N.F.; Koffi, K.K.; Baudoin, J-P. & Zoro, B.I.A.

Résumé

La gourde oléagineuse est une espèce tropicale caractérisée par une grande diversité agromorphologique et un faible rendement qui s’explique par l’absence de sélection pour les variétés améliorées. La sélection d’un caractère d’intérêt dépend de l’importance relative des facteurs génétiques et non génétiques qui influencent l’expression des différences phénotypiques observées dans la population étudié. L’objectif de cette étude est d’examiner les bases génétiques et le nombre de gènes contrôlant le rendement en graines et ses composantes en croisant quatre accessions de Lagenaria siceraria check for this species in other resources (Molina) Standley : deux du type calebasse (NI-CM001 et NI-CSM001) et deux du type oléagineux (NI-232 et NI-135). Pour se fait, les lignées parentales (P1 et P2) et les générations hybrides (F1 et F2) ont été cultivés sur deux sites contrastés (nord et sud de la Côte d’Ivoire). Les résultats de l’analyse multivarié de la variance (MANOVA) n’ont montré aucune différence significative entre les deux sites pour l’ensemble des caractères étudiés (F = 2,29; P = 0,06). L’hétérosis théorique (parent moyen) était positive lorsque le type de calebasse servait de parent maternel pour le poids de 100 graines par fruit, le rendement des graines par plante et le nombre de graines par fruit, alors que l’hétérosis réelle (meilleur parent) était négative pour ces caractères. L’héritabilité était moyenne pour le poids des fruits (42,12%) et le nombre de graines par fruit (47,36%). Cependant, une forte héritabilité a été observée pour le poids de 100 graines (61,00%) et le rendement en graines par plante (53,28%). Un faible nombre gènes a été observé dans l’expression de la masse de 100 graines (0,58), le rendement en graines par plante (1,58) et le nombre de graines par plante (0,98). Ces résultats suggèrent que dans les programmes futurs d’amélioration de L. siceraria, la sélection des génotypes les plus performants pour les composantes du rendement pourrait se faire dès les générations d’autofécondation F3 ou F4.

Mots Clés
Hétérosis; héritabilité; Lagenaria siceraria; nombre de gènes; rendement en graines

 
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