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African Journal of Food, Agriculture, Nutrition and Development
Rural Outreach Program
ISSN: 1684-5358 EISSN: 1684-5358
Vol. 20, No. 1, 2020, pp. 15287-15303
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Bioline Code: nd20009
Full paper language: English
Document type: Research Article
Document available free of charge
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African Journal of Food, Agriculture, Nutrition and Development, Vol. 20, No. 1, 2020, pp. 15287-15303
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Garba, M; Bakang, J-E A; Sabiou, M & Logah, V
Résumé
La baisse de la fertilité des sols est une menace majeure pour la productivité agricole et
les moyens de subsistance en Afrique subsaharienne, en particulier au Niger, où la
plupart des agriculteurs disposent de peu de ressources et dépendent de terres dégradées.
L'adoption à grande échelle de technologies de gestion de la fertilité des sols (SFMT) par
les petits agriculteurs fait partie des solutions proposées, mais reste faible en raison de
diverses contraintes. Une meilleure compréhension des facteurs socio-économiques qui
influencent les pratiques agricoles est nécessaire pour adapter SFMT à l'utilisation par
les agriculteurs. Une enquête utilisant des entretiens semi-structurés avec 101 chefs de
ménage a été menée en 2013 à Karabedji, au Niger. Linfluence des facteurs
socioéconomiques des ménages sur les pratiques de gestion de la fertilité des sols
(SFMP) a été évaluée à travers des agriculteurs participant à des activités de
démonstration dans le cadre dun projet de recherche à long terme (13 ans) sur la
restauration de la fertilité des sols dans les champs des agriculteurs. Les résultats ont
montré que le ménage de l'agriculteur comprenait entre 9 et 14 personnes et que la
majorité des agriculteurs n'assistaient pas à l'éducation formelle. Cinquante pour cent
(50%) des agriculteurs non participants et 69% des participants à la démonstration étaient
affiliés à des organisations d'agriculteurs. Les participants à la démonstration et les non-participants
ayant un revenu agricole moyen inférieur à 300 000 FCFA (environ 600
USD) représentaient entre 70 et 75%. Une analyse de régression logistique a montré un
effet positif significatif (P <0,05) d'affiliation en FBO sur l'acquisition d'engrais
chimiques et l'utilisation d'autres SFMP, tandis que la participation à des activités de
démonstration et la dotation en ressources étaient négativement associées à l'achat de ces
intrants chimiques. La possession d'une charrette et le revenu agricole moyen ont eu un
impact positif sur les SFMP des agriculteurs. Ces résultats plaident en faveur d'un soutien
accru aux initiatives visant à renforcer les organisations locales des producteurs et à
sensibiliser les agriculteurs, afin d'améliorer l'accès aux intrants et l'utilisation des SFMT.
Les études suplémentaires devraient également porter sur linfluence des conditions
susceptibles de motiver les agriculteurs à acquérir des intrants, tels que les engrais, au
moment où ils en ont les moyens et qui les reserve pour une utilisation future.
Mots Clés
Subsistance; Organisation paysanne; Ressources; Mil; Engrais; Fertilité sol; Afrique Subsaharienne
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HOUSEHOLD SOCIO-ECONOMIC FACTORS AND SOIL FERTILITY MANAGEMENT ON MILLET FIELDS OF SOUTHWESTERN NIGER
Garba, M; Bakang, J-E A; Sabiou, M & Logah, V
Abstract
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers' use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the restoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. Fifty percent (50%) of the non-participating farmers and 69% of the participants of the demonstration were affiliated with farmers' organizations. The proportion of demonstration participants and non-participants having an average farm income of less than 300,000 FCFA (about US $ 600) was 70 to 75%. Logistic regression analysis showed a significant positive effect (P <0.05) of affiliation in FBO on chemical fertilizer acquisition and use of other SFMP, while participation to demonstration activities and resource endowment was negatively associated with the purchase of these chemical inputs. Animal drawn cart possession and average farm income had a positive impact on farmers' SFMP. These results call for increased support towards all initiatives aimed at strengthening local farmer organizations and raising farmers’ awareness, in order to improve farmers' access to inputs and use of the SFMT. Further investigations should also be focused on the influence of conditions that can motivate farmers to acquire inputs, such as fertilizer, at the times when they have the means and saving it for future use.
Keywords
Livelihood; Farmer-Association; Resource-Endowment; Pearl Millet; Fertilizer; Soil fertility; sub-Saharan Africa
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