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African Journal of Reproductive Health
Women's Health and Action Research Centre
ISSN: 1118-4841
Vol. 6, Num. 1, 2002, pp. 9-10
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African Journal of Reproductive
Health, Vol. 6, No. 1, April, 2002 pp. 9-10
Après Cinq Ans… Bienvenu à la RASR à Cent
pourcent
Africaine
Rachel Snow*
Professeur, Department of Tropical Hygiene and Public Health, Medical School,
University of Heidelberg, Im Neuenbeimer Feld 324D-69120 Heidelberg, Germany
Code Number: rh02002
A la fin de l'an 2002, nous sommes fiers de marquer le cinquième
anniversaire du lancement de la RASR. Partant d'une idée née
au cours d'une longue promenade en voiture à travers le sud du Nigéria
en 1996, la RASR est devenue aujourd'hui une installation sur la scène
africaine! Dès le départ, l'espérence des rédacteurs
fondateurs était de produire la revue comme un produit exclusivement
africain et avec ce numéro du ce cinquième anniversaire, j'ai
le plaisir d'annoncer la réalisation de cet espoir. A partir de la fin
de février 2002, le bureau international en Allemagne cessera de fonctionner.
Une date convenable, car elle coïncide avec ce jour d'hiver d'il y a cinq
ans quand le volume 1, numéro 1, d'avril 1997, fut mis soús presse!
Le premier numéro fut publié et imprimé aux Etats Unis,
mais depuis 1998 nous transférons les étapes successives des
activitiés concernant la publication au Nigéria. Des opérations
fiscales aux services de l'abonnement, de l'imprimerie et enfin de la rédaction
et de la correction, nous pouvons maintenant annoncer calmément qu'un
bureau frère au Nord n'est plus nécessaire. A chaque étape
du transfert, nous avons résolu ou circonvenu les défis. Nous
avons avancé plus rapidement et de manière plus habile quant à la
résolution des secteurs des services et des affaires du monde en voie
de développement.
Cette annonce de l'anniversaire est à la fois douce et fière
pour bien des raisons. Non seulement que nous avons bien accompli notre rêve
pour un transfert total vers l'Afrique en cinq ans, mais nous avons pu soutenir
notre engagement au processus de la revision par les pairs, au statut non lucratif
et à la recherche originale. Je suis d'autant plus fière que
la RASR fut admise dans la Medline après deux ans de publication à cause
de son niveau élevé grâce aux auteurs et aux critiques.
Malgré notre intérêt à la politique et aux articles
critiques, nous avons maintenu notre conviction que ce dont l'Afrique a le
plus grand besoin pour faire avancer des développements scientifiques
en Afrique reste un forum animé destiné à la recherche
originale. A cet égard, nous avons concentré notre attention
comme il faut. L'augumentation dramatique que nous avons constaté dans
le nombre et dans la qualité de soumissions de la part des auteurs africains
témoigne de ce besoin continu. A ce stade, deux numéros par an
ne suffisent pas pour accommoder tous les articles publiables qui nous parviennent;
il nous faut encore plus de numéros de plus grande taille. Même
trois numéros spécialement sortis en 2001 nous laissent encore
avec une arriéré d'articles qui attendent la publication.
Pour l'avenir, la RASR continuera de compter sur la générosité de
ses donateurs pour l'avenir prévisible et nous reconnaissons avec gratitude
le concours de la Ford Foundation au cours de ces cinq dernières années.
L'autosuffisance fiscale demeure un but et les abonnements constituent une
clé à la réalisation de ce but là. Ces buts sont
entravés, en partie, par les difficultés structurales associées à la
commercialisation d'un produit africain à travers l'Afrique. Les idées
créatrices telles la demande aux organisations internationales d'entreprendre
l'abonnement et la distribution en gros, doivent être explorées
davantage; et la RASR aura besoin d'une telle aide pour l'expansion de sa portée.
Les perspectives pour le transfert de la RASR à une revue accessible
au site web ont été explorées dans les premières
années, mais à ce moment là, on a pensé que la
diffusion du site web n'était pas bien repandue en Afrique pour mériter
un tel investissement. Des changements rapidés concernant l'accès
au web en Afrique modifient clairement cette équation là, et
j'espère voir la RASR en ligne dans un proche avenir.
Comme n'importe quelle transition, elle exige beaucoup de remerciements et
la toute première personne à qui j'adresse mes remerciements
est mon co rédacteur, Friday Okonofua. La confiance que j'ai à l'égard
de son leadership rend facile mon départ mais nos discussions éditoriales
me manqueront. Je me souviens, avec quelque humour, de ma réaction la
première fois qu'il m'a signalé son intention de fonder une revue.
Ma réponse fut quelque chose d'aussi indélicat que: “Fonder
une revue, tu es fou? Une telle responsabilité tuera nos carrières
de chercheurs!”. Mais cela n'a pas tout à fait été le
cas. Par contre, cela a élargi l'horizon de recherche de chacun de nous
et de tous ceux qui ont été intimement concernés pendant
les premières années formatrices. Alors, merci à Friday,
non seulement pour sa vision pour la RASR, mais pour les enrichissements intellectuels
et professionnels inattendus de cette aventure.
Beaucoup de gens ont été indispensables à la RASR pendant
les cinq premières années. Alors qu'ils sont trop nombreux pour être
cités, je me permets de présenter quelques remerciements publics
du côté intrenational aux gens comme Mark Kaufman, notre premier éditeur
dont la marque de conception ne cesse d'adorner la RASR; nos trois directeurs
de rédaction successifs chargés du bureau international à savoir
Miriam Temin (Boston), Ute Hildenbrand et Eva Moos (Heidelberg). A chacun d'eux,
j'adresse mes remerciements chaleureux et je les félicite.
En fin, je lance un appel à tous nos lecteurs qu'ils continuent de soutenir
la RASR à travers la remise de manuscrits, la revision par les pairs
et bien entendu à travers les abonnements. La qualité d'une revue
n'est jugée qu' à travers la qualité des érudits
qui s'y expriment, et l'Afrique en a beaucoup encore à dire. De la part
de nous tous au bureau international, c'est vive la RASR!
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