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African Journal of Reproductive Health
Women's Health and Action Research Centre
ISSN: 1118-4841
Vol. 8, No. 3, 2004, pp. 116-136
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Bioline Code: rh04047
Full paper language: English
Document type: Research Article
Document available free of charge
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African Journal of Reproductive Health, Vol. 8, No. 3, 2004, pp. 116-136
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An Empirical Investigation of Attitudes towards Wife-Beating among Men and Women in Seven Sub-Saharan African Countries
Manju Rani, Sekhar Bonu and Nafissatou Diop-Sidibé
Abstract
This study used data from the demographic and health surveys (DHS) conducted between 1999 and 2001 in Benin, Ethiopia, Malawi, Mali, Rwanda, Uganda and Zimbabwe, to examine the magnitude and correlates of conditional acceptance of wife-beating among both men and women. Multivariate logistic regression models were fitted to investigate the independent association between different socio-demographic characteristics and acceptance of wife-beating. The acceptance of wife-beating for transgressing certain gender roles was widespread in all the countries. Men were consistently less likely to justify wife-beating than women. Household wealth and education emerged as strongest and most consistent negative predictors of acceptance of wife-beating among both men and women. Older men and women were less likely to justify wife-beating. Men and women in the polygamous union were more likely to accept wife-beating, though the association was not always significant. With the exception of Uganda, women working for pay were more likely to justify wife-beating than non-working women were. The results indicate that dominant social and cultural norms create images of "ideal" women among both men and women that include definition and widespread acceptance of gender roles as well as sanction use of force to enforce these gender roles. The State and its different institutions may fail to mitigate wife-beating, as sensitivity to objectively address wife-beating may be tellingly lacking. Though education, economic growth, etc, can reduce acceptance of wife-beating, the process may be too slow and too late to make a substantial difference in the near future. Proactive measures may be required to change attitudes towards wife-beating among both men and women. (Afr J Reprod Health 2004; 8[3]:116-136)
Keywords
Wife-beating, Benin, Mali, Rwanda, Malawi, Uganda, Zimbabwe, sub-Saharan Africa, attitudes, conceptual framework
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Manju Rani, Sekhar Bonu and Nafissatou Diop-Sidibé
Résumé
Etude empirique des attitudes envers la violence faite à la femme chez les hommes et les femmes dans sept pays africains sub-sahariens. Cette étude se sert des données tirées des enquêtes démographique et de santé (EDS) menées entre 1999 et 2001 à Benin City, en Ethiopie, au Malawi, au Rwanda, en Ouganda et au Zimbabwe afin d'examiner l'ampleur et les corrélats de l'acceptation de violence contre la femme aussi bien parmi les hommes que parmi les femmes. Des modèles de la régression logistique multifactoriels ont été établis pour vérifier l'association indépendante entre les caractéristiques démographiques différentes et l'acceptation de la violence contre la femme. L'acceptation de la violence contre la femme pour avoir transgressé certains rôles basés sur les rôles de genre était bien répandue dans les pays. Les hommes avaient régulièrement moins la possibilité de justifier l'agression contre la femme que les femmes. La richesse domestique et l'éducation comptaient parmi les indices négatifs les plus réguliers de l'acceptation de la violence chez les hommes et les femmes. Les hommes et les femmes plus âgés ont plus la possibilité de justifier la violence contre la femme. Les hommes et les femmes dans l'union polygame avaient plus la possibilité d'accepter la violence domestique contre la femme, quoique l'association n'ait pas toujours été remarquable. A part l'Ouganda, Les femmes qui travaillent pour être payées avaient plus la possibilité de justifier la violence contre la femme que celles qui ne travaillent pas. Les résultats ont montré que les normes sociales et culturelles dominantes créent les images des femmes « idéales » chez les hommes et les femmes qui comprennent la définition et l'acceptation très répandue des rôles des femmes et des hommes aussi bien que l'emploi sanctionné de la force pour faire respecter ces rôles. L'Etat et ses diverses institutions manqueront peut-être de réduire la violence contre la femme comme il manquera vraiment la sensibilité d'aborder de manière objective le problème de la violence contre la femme. A travers l'éducation, la croissance économique, l'on peut réduire l'incidence de la violence domestique contre la femme. Le procès sera peut-être lent et trop tard pour faire une différence remarquable dans l'avenir. Il faudra peut-être des dispositifs positifs pour changer des attitudes envers la violence domestique contre la femme chez les hommes et les femmes. (Rev Afr Santé Reprod 2004; 8[3]:116-136)
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