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African Population Studies
Union for African Population Studies
ISSN: 0850-5780
Vol. 17, No. 1, 2002, pp. 103-124
Bioline Code: ep02006
Full paper language: English
Document type: Research Article
Document available free of charge

African Population Studies, Vol. 17, No. 1, 2002, pp. 103-124

 en Impact of HIV/AIDS on Fertility in Sub-Saharan Africa
Ntozi, James P.M.

Abstract

One of the impacts of HIV/AIDS on individual women and populations in severely affected areas of Sub-Saharan Africa is change in fertility levels. HIV/AIDS has influenced fertility of individual women through proximate determinants of fertility, namely, marriage, contraception, pregnancy, abortion, breastfeeding, postpartum abstinence, pathological sterility and natural fecundity. Fertility may decline in the era of HIV/AIDS because of delayed onset of sexual relations and age at first union, reduced premarital sexual relations and remarriage and increased marital dissolution. Desired family size and condom use are also increased. HIV infected women experience reduced pregnancy rate and rising levels of induced and spontaneous abortion. HIV/AIDS induces sterility, increases foetal mortality and decreases frequency of sexual intercourse and production of spermatozoa. In contrast, the epidemic may increase fertility due to reduced extra marital relations, polygyny, breastfeeding, postpartum abstinence, STD prevalence and spousal separation, increased infant mortality and switching to condom use from more effective contraceptives. Examples of sites in Tanzania, Uganda and Zambia indicate that fertility has declined in populations hard hit by HIV/AIDS epidemic. However, it will take long durations of high HIV/AIDS prevalence to reduce fertility at a national scale.

 
 fr
Ntozi, James P.M.

Résumé

Dans les zones de l'Afrique au Sud du Sahara à forte prévalence du VIH/SIDA, l'un des impacts sur les femmes tant au niveau individuel qu'à celui de la population de manière globale est sur le taux de fécondité. Le VIH/SIDA a affecté la fécondité des femmes au niveau individuel à travers les déterminants comme le mariage, la contraception, la grossesse, l'avortement, l'allaitement maternel, l'abstinence post-partum, la stérilité pathologique et la fécondité naturelle. A cause du démarrage tardif des relations sexuelles, de l'âge au premier mariage, de la diminution des rapports sexuels avant mariage et de l'augmentation des séparations, la fécondité peut baisser à l'ère du VIH/SIDA. En outre, plus de gens optent pour une famille réduite et une utilisation plus systématique du condom. Les femmes atteintes de Sida ont tendance à réduire le taux de grossesse et à augmenter les avortements spontanés provoqués. Le VIH/SIDA entraîne la stérilité, augmente la mortalité fœtale et diminue la fréquence des rapports sexuels et la production des spermatozoïdes. Par contre, l'épidémie peut engendrer une hausse de la fécondité à cause de la baisse des relations sexuelles hors mariage, la polyginie, l'allaitement maternel, l'abstinence post-partum, la prévalence des MST et les divorces, mais également la mortalité infantile et l'utilisation du condom en lieu et place de contraceptifs plus efficaces. Des exemples de sites tirés de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie montrent que la fécondité des populations touchées par la pandémie du Sida baisse. Par contre, pour que le taux de fécondité au niveau national soit affecté par la prévalence du VIH/SIDA, il faut du temps.

 
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