La sécheresse constitue une contrainte importante à la production de la patate douce (
Ipomoea batatas
L. (Lam)) dans beaucoup de parties de l’Afrique sub Saharienne. Dans cette région, l’agriculture est à predominance pluviale, ainsi, l’amélioration pour la tolérance à la sécheresse est appropriée pour adresser la faible productivité de la patate douce d’autant plus que la culture est largement produite par les fermiers à resources limitées. Comme contribution au développement des genotypes tolerant la sécheresse en Ouganda, cette étude a pour but de déterminer la nature de l’heritabilié et le contrôle génétique associés aux traits d’adaptation à la sécheresse. En suite, dix clones aléatoirement choisis dans chaque famille étaient évalués au champs pendant dix huit semaines pour trois traits dont le rendement en tubercules, la vigueur de la plante et la couverture de la canopée ainsi que cinq traits (la senescence foliaire, l’enroulement de la feuille, la retention foliaire, ls lectures du SPAD et l’attrait de la racine verticale) à 80% de la capacité au champ et sans régime de conditions d’arrosage pendant trois semaines dans une serre). L’analyse Diallèle a révélé des effets significatifs pour le GCA et SCA, indicant la présence des actions additives et non additives de gènes. Le rapport de Baker était large dans laplupart des traits (>0.50), indicant la prédominance des effets addidifs. Les coefficients d’heritabilité étaient élevés dans la plupart des traits (>0.50), montrant que des gains génétiques peuvent être acquis par l’amélioration conventionnelle. La prédominance du contrôle génétique additif réalisé dans cette étude implique que l’utilisation d’un petit nombre de parents avec effets GCA appropriés est la plus indiquée pour l’amélioration de la tolérance à la sécheresse dans la patate douce.