Le haricot commun (
Phaseolus vulgaris
L.), est une légumineuse très importante en Afrique au Sud du Sahara (SSA). La plupart des variétés locales sont favorisées pour leur couleur et goût, mais elles sont potentiellement de faibles rendements allant de 0,3 0,5 tonnes par hectare. La sélection par mutation est un outil d’amélioration variétale utilisée pour le haricot, cet outil peut créer de nouveaux allèles qui, lorsqu’ils sont avancés au-delà de la génération mutée 5 (M5), produisent des mutants stables, qui peuvent posséder les caractéristiques désirées. Ces mutants peuvent contribuer à une avancée génétique rapide et aider à résoudre les problèmes de faible rendement. L’objectif de cette étude était de classer les haricots mutants, en se basant sur les groupements hétérotiques. Ceci a été réalisé en utilisant 21 marqueurs des répétitions de séquences simples (SSR) pour le genotypage de 16 écotypes de haricot. Des résultats obtenus, il ressort trois différentes classes A, B et C, ce qui suggère une grande diversité génétique entre les haricots mutants, ces groupes (A, B et C) peuvent être considérés comme des groupements hétérotiques. Selon le trait phénotypique considéré, le croisement de deux des génotypes appartenant à des groupes différents peut générer de la vigueur hybride. Par ailleurs, pour créer une variabilité génétique dans un but d’amélioration ultérieure, le sélectionneur peut croiser des écotypes appartenant à des groupes différents, ce qui après plusieurs générations d’auto pollinisation suivie de sélection pourra générer des descendants ayant les traits désirés.