L’aubergine Africaine (
Solanum aethiopicum
) demeure en arrière en termes de travaux de recherches ; conduisant à, entre autres lacunes, manque d’information sur la diversité génétique intra-groupe. La classification hiérarchique était utilisée pour révéler la structure dans une série de 20 accessions de groupe Shum de
S. aethiopicum au secrétariat du Réseau Africain de Recherches sur les Solanaceae utilisant 61 variables morpho-agronomiques collectées d’un design complet aléatoire (CRD) avec 12 plantes par accession sous la serre. Une MANOVA a précédé l’analyse discriminante linéaire, pour modéliser chacune des 61 variables, comme prédit par les classes et l’expérimentation pour filtrer les traits non-significatifs. Quatre différentes classes ont été identifiées, avec un coefficient de relation cophénétique de 0,87 (P<0,01). Les variables canoniques qui ont mieux prédit les classes observées comprenaient la longueur du pétiole, la longueur du sépale (ou la couleur des graines), la longueur du calice du fruit, le nombre de graines par fruit, le poids de feuilles fraîches (ou feuilles par plante), le poids du fruit non sec, la vigueur des plantules, le nombre de fruits par plante, l’indice de récolte et l’habitude de croissance du plant. Les résultats ont suggéré une discrimination de la variété à divers stades, semis, végétatif et reproductif. La diversité observée va augmenter les chances pour une sélection effective des traits désirés ; alors que les traits discriminants canoniques sont les marqueurs morphologiques, parmi le
S. aethiopicum de type ‘Shum’ pour une approche de caractérisation à moindre coût du germplasm.